Notre première étape en France est la belle ville de Dijon, où nos très cher amis Cartier habitent et nous accueillent pour un séjour de quatre jours dans leur bel hôtel particulier au centre de Dijon.
Sur la route pour la capitale de la Bourgogne, nous nous arrêtons à Metz pour visiter la stupéfiante cathédrale Saint-Étienne. Malheureusement, la batterie rechargeable de ma caméra s’éteint au moment où nous entrons dans l’église, une œuvre humaine incroyable. En sortant de la cathédrale, nous achetons un pique-nique à la bonne franquette dans le marché couvert à côté. Après une demi-heure de route en dehors de Metz, nous nous arrêtons sur un des fameux « Aires » des autoroutes de France. Ces stations de repos spacieux et tranquilles n’existent pas en Allemagne et font partis de mes souvenirs d’enfance, quand nous nous mettions en route en France avec la famille. Un Aire, ça offrait toujours un rafraichissement après de longues heures de routes.
Nous arrivons à Dijon à l’heure de l’apéro et embarquons dans un séjour précieux chez nos amis, qui non-seulement nous reçoivent avec toutes leur chaleureuse hospitalité, mais gardent quatre petits-enfants en même temps (et nous offre même de garder nos enfants un jour pour nous offir la possibilité d’un déjeuner en amoureux à coté du grand marché couvert de Dijon). Nous passons nos jours à visiter la ville de Dijon avec son mélange particulier d’architecture médiévale et du 17ième siècle et le palais des ducs qui héberge l’impressionnant musée des beaux-arts de Dijon ; à faire des tours de manège sur le vieil manège construit par Gustave Eiffel ou à nous livrer des batailles d’eaux dans le jardin, vu que les températures montent jusqu’à 39 °C ; et à passer des soirées longues dans le jardin après quelques heures de travail et des délicieux repas de mère Jeanne accompagnés d’excellents vins de Bourgogne de la cave de père Rémy.
Un événement que je savoure en particulier est la visite de la cave du viticulteur Bernard Battault à Auxey-Duresses en Côte-d’Or, d’où la famille Cartier provisionne ces caves à vins et avec lequel elle maintient une longue relation amicale. Il fait 16 degrés dans la cave de Monsieur Battault, ce qui est très agréable avec la chaleur dehors, et nous prenons tout notre temps à déguster les blancs et les rouges de l’année 2018. Un moment en sérendipité qui fait également beaucoup plaisir aux enfants, qui, au début, ont un peu de mal à s’embarquer dans cette affaire d’adultes.
Notre dernier jour est une journée en amis avec François et Edouard avec leurs familles ainsi que Christophe, et nous passons un long déjeuner qui est plus ou moins directement poursuivi d’un dîner côtes de bœuf avec beaucoup d’excellent vins de Bourgogne et qui se termine tard. Très tard.
Nous quittons nos amis avec grand regret, car ces jours en famille dans une grande famille française sont quelque chose de très précieux, mais le Périgord blanc nous appelle…